Pénombre brûlante
Un flot qui s’écoule
A travers mes pensées
Je fonds je me coule
Dans les braises du soir
Lentement je dérive
Déjà la terre est loin
De l’eau et puis c’est tout
L’ivresse sans le vin
Sur la mer ondulante
Je ne suis plus à moi
La vague caressante
Me transporte et je glisse
Sur le flot qui s’écoule
Il n’y a plus que toi
Dans le flux murmurant
Tu es là dans le noir
Les lèvres entrouvertes
Que dis-tu mon Amour ?
Une vague plus forte
Soudain nous emporte
J’aperçois les étoiles
Nous sommes un soleil
Ruisselant de l’écume
Des tempêtes australes
Je te regarde enfin
De ce dernier regard
Des amants étourdis
De la houle du soir
Et le flot nous aspire
Reste alors les soupirs
Dans un dernier effort
Je m’agrippe à ta main
Mais il est bien trop tard
Viens, il est temps de partir.
Lio
"il est plus tard que tu ne le penses et plus amère que n'est mon coeur" philippe léotard. Et pourtant il reste ce quelque chose que ce "vil animal" pour parler avec beaudelaire ne pourra pas nous prendre : se souvenir des belles choses...
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