Les mots sont des vaisseaux de vers, il suffit de souffler dans les voiles pour accoster sur les rivages argentés de la poésie...




Lio





Le joueur de mots

Le joueur de mots
Le joueur de mots

Pages

lundi 15 octobre 2012



Une plage un jour un matin
Quelques traces de pas
Empreintes de nous
De nos vies confondues
L'espace d'un souffle
Parenthèse lumineuse
Aux embruns éclatants
Comme des rires d'enfants
un instant une seconde
Nous avons été heureux
Ensemble
Loin du monde et loin de tout
C'est peut-être ça l'amitié
Simplement
Dessiner sur le sable
Une vaste arabesque
De nos pas imbriqués
Et mêler notre voix
Unanime et multiple
Au chant de la mer
Au chant des oiseaux

Profitons aujourd'hui
Cueillons à pleines mains
Ces instants
Ceux-là et puis les autres
Qui se présenteront
Au hasard des chemins
Car la marée chevauche
Et bientôt nos empreintes
S'effaceront
Sous l'assaut effroyable
De la mer en furie

mercredi 13 juin 2012

dimanche 10 juin 2012

Le deuxième festival...


Ce n'est plus qu'un souvenir
Déjà
Volutes envolées
De vies inventées
De mots éparpillés
Comme autant de semences
De personnages morts-nés
A peine éclos et déjà disparus
Partis rejoindre leurs frères
Sur les planches du ciel
Là où vivent nos morts
Ceux que nous avons été
Le temps d'un soir
D'une seconde
Et qui ressuscitent parfois
Au gré des saisons
Mais la fête fut belle
Et la rencontre étoilée
Quand les souffles de la scène
Au crépuscule des jeux
Nous poussaient sur le pont
D'un bateau bohémien
Dont les voiles de nacre
Claquaient au vent des mots
A la croisée des chemins
Et des rencontres de fortune
Un verre de soleil à la main
Et dans le cœur un clair de lune
Mais l'étincelle déjà
S'est éteinte dans la nuit
Et nous laisse orphelins
De nos Chimères éphémères

vendredi 20 avril 2012

Pense à toutes ces caresses

Tous ces murmures, tous ces désirs

Que nous avons laissés filer

Entre nos doigts de glace

Mais le temps passe impatient

Et nous entraîne dans son sillage

Et viendra l'heure où nos mains sages

Et trop usées par les années

Reposeront en paix

Sur nos genoux tremblants

Mais il sera trop tard

Et quand nos yeux ternis

Se poseront en songe

Sur les lointaines rives

De nos amours passées

Resteront les regrets

De n'avoir pas su vivre

Ces moments à deux

Sur les sommets du monde

A compter les étoiles