Terenga, mon étoile noire
Au cœur de feu
Tu coules dans mes veines
Et ton soleil sous mes paupières
Inonde mes pensées d'ombres étincelantes
Dans les bolongs de ton âme
Sinueux et mystérieux
J'ai puisé à pleines mains
Un peu de ta sombre magie
Terenga, mes yeux aveuglés
Sont pleins de ta ténébreuse lumière
Et le temps peut bien s'écouler
Je m'y plonge indolent
S'il termine sa course
Aux sources des lointaines légendes
Où vivent les griots
Sous des arbres dont le regard se perd
Au large des rivages que l'on quitte
Le cœur enchaîné et les rêves entravés
De fers lourds et rouillés
Terenga, dans la chaleur de ton amour,
J'ai entrevu la souffrance des Hommes
Et dans ta brousse brûlante
J'ai vu suinter l'éternelle blessure
Des peuples meurtris
Terenga, Terenga, Terenga
Tu coules dans mes veines
Et je sens courir sur ma peau
Tes sourires éclatants
Qui sans cesse me poursuivent
Et jettent au fond de mon cœur
Une chaude et amère clarté
Les mots sont des vaisseaux de vers, il suffit de souffler dans les voiles pour accoster sur les rivages argentés de la poésie...
Lio
Le joueur de mots
Le joueur de mots
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lundi 23 mai 2011
Terenga
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