Pénombre brûlante
Un flot qui s’écoule
A travers mes pensées
Je fonds je me coule
Dans les braises du soir
Lentement je dérive
Déjà la terre est loin
De l’eau et puis c’est tout
L’ivresse sans le vin
Sur la mer ondulante
Je ne suis plus à moi
La vague caressante
Me transporte et je glisse
Sur le flot qui s’écoule
Il n’y a plus que toi
Dans le flux murmurant
Tu es là dans le noir
Les lèvres entrouvertes
Que dis-tu mon Amour ?
Une vague plus forte
Soudain nous emporte
J’aperçois les étoiles
Nous sommes un soleil
Ruisselant de l’écume
Des tempêtes australes
Je te regarde enfin
De ce dernier regard
Des amants étourdis
De la houle du soir
Et le flot nous aspire
Reste alors les soupirs
Dans un dernier effort
Je m’agrippe à ta main
Mais il est bien trop tard
Viens, il est temps de partir.
Lio
Les mots sont des vaisseaux de vers, il suffit de souffler dans les voiles pour accoster sur les rivages argentés de la poésie...
Lio
Le joueur de mots
Le joueur de mots
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vendredi 5 mars 2010
La reine de bombance
Dans son lit capital
Aux torsades dorées
Fait d'un bois de misère
Se prélasse et paresse
La Reine de bombance
Fangeuse et nauséabonde
Aux relents profitables
De ses mains argentées
Elle écrase, elle Opprime
Les cafards aux mains calleuses
Les punaises de soleil
Aux couleurs de Charbon
Qui crèvent asséchées
Sur les bords d'un désert
Qu'importent les rampants
Dont l'immonde traînée
Improductive et baveuse
Souille les couloirs d'argent
Des géants mazoutés
Aux dents blanches et longues
Longues et acérées
Qu'importent les rampants
Chacun veut sa part
Au Festin d'occident
Du gâteau capital
Nappé d'un franc soleil
Aux relents de misère
Qu'importent les rampants
Qu'on leur crève les yeux
Dans son lit capital
Aux torsades dorées
Fait d'un bois de misère
Se prélasse et paresse
La Reine de bombance
Elle sourit au miroir
A ce visage Blafard
Qui n'est autre que toi
Lio
Aux torsades dorées
Fait d'un bois de misère
Se prélasse et paresse
La Reine de bombance
Fangeuse et nauséabonde
Aux relents profitables
De ses mains argentées
Elle écrase, elle Opprime
Les cafards aux mains calleuses
Les punaises de soleil
Aux couleurs de Charbon
Qui crèvent asséchées
Sur les bords d'un désert
Qu'importent les rampants
Dont l'immonde traînée
Improductive et baveuse
Souille les couloirs d'argent
Des géants mazoutés
Aux dents blanches et longues
Longues et acérées
Qu'importent les rampants
Chacun veut sa part
Au Festin d'occident
Du gâteau capital
Nappé d'un franc soleil
Aux relents de misère
Qu'importent les rampants
Qu'on leur crève les yeux
Dans son lit capital
Aux torsades dorées
Fait d'un bois de misère
Se prélasse et paresse
La Reine de bombance
Elle sourit au miroir
A ce visage Blafard
Qui n'est autre que toi
Lio
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